Objectif 9 : prévention et contrôle des espèces exotiques envahissantes

D’ici à 2020, les espèces exotiques envahissantes et les voies d’introduction sont identifiées et classées en ordre de priorité, les espèces prioritaires sont contrôlées ou éradiquées et des mesures sont en place pour gérer les voies de pénétration, afin d’empêcher l’introduction et l’établissement de ces espèces.

Messages principaux

  • Les peuples autochtones et les communautés locales prennent des mesures et des initiatives proactives pour faire face aux graves menaces et risques croissants posés par des espèces exotiques envahissantes pour les systèmes culturels, économiques, environnementaux, alimentaires et hydrauliques.
  • Des partenariats efficaces entre les peuples autochtones et les communautés locales et d’autres acteurs existent déjà aux niveaux nationaux, ils sont fondés sur les savoirs traditionnels et les actions des peuples autochtones et des communautés locales pour contrôler ou utiliser les espèces exotiques envahissantes.
  • Ces partenariats ont un fort potentiel de développement. Au niveau mondial, les peuples autochtones et les communautés locales promeuvent activement une approche holistique visant à réduire les espèces exotiques envahissantes, axée sur leur identification, leur évaluation, leur surveillance, leur contrôle et leur éradication.

Signification de l’objectif 9 pour les peuples autochtones et les communautés locales

Les peuples autochtones et les communautés locales peuvent avoir différentes approches aux espèces exotiques envahissantes. Les peuples autochtones et les communautés locales œuvrent à l’établissement de relations avec toutes les espèces qui vivent sur leurs terres, leurs eaux et leurs territoires, et élaborent des règles pour interagir avec chaque espèce, ou s’en protéger.1 Néanmoins, de nombreuses espèces considérées par les scientifiques comme des espèces exotiques envahissantes inquiètent vivement les peuples autochtones et les communautés locales, à cause de leurs graves répercussions. Ces répercussions constituent une grave menace pour les moyens de subsistance des peuples autochtones et des communautés locales, parce que les perturbations qu’elles engendrent pour les écosystèmes détériorent de nombreuses ressources dont les peuples autochtones et les communautés locales ont besoin pour s’assurer une bonne qualité de vie. Il s’agit notamment des ressources qui sont essentielles pour l’alimentation, un abri, la santé, la sécurité, les activités sociales et culturelles, et les possibilités économiques.2

Le coût total de la gestion des espèces exotiques envahissantes est estimé à 1,4 mille milliards de dollars américains par an, soit presque cinq pour cent du produit intérieur brut mondial3 À cause de leur dépendance directe aux ressources naturelles locales pour leurs moyens de subsistance, les peuples autochtones et les communautés locales assument un fardeau important en termes d’effets négatifs des espèces exotiques envahissantes. Par exemple :

  • dans toute l’Afrique, les espèces envahissantes menacent les systèmes agricoles et la productivité des cultures. À titre d’exemple, la chenille légionnaire d’automne peut entraîner des pertes de rendement des cultures de maïs atteignant 17,7 millions de tonnes par an, pour un coût de 4,6 milliards de dollars américains4 ce qui est susceptible de frapper durement les peuples autochtones et les communautés locales;
  • les espèces envahissantes peuvent également affecter les cultures des peuples autochtones et des communautés locales. Par exemple, au cours des dix dernières années, l’agrile du frêne a infecté des frênes sur les terres et les territoires du peuple Mohawk de Kahnawa:ke au Canada. Cela a affecté la fabrication traditionnelle de paniers et soulevé des préoccupations concernant la disparition potentielle de connaissances au sujet des arbres, puisque leur population diminue.5

Contributions et expériences des peuples autochtones et des communautés locales relatives à l’objectif 9

Les peuples autochtones et les communautés locales ont une connaissance directe des effets des espèces exotiques envahissantes sur la diversité biologique sur leurs terres, ainsi que sur leurs communautés et leurs cultures. Nombreux sont donc ceux qui s’attèlent à en savoir plus sur ces espèces et à combattre leurs effets6 Parce qu’ils sont présents sur le terrain, les peuples autochtones et les communautés locales sont souvent les premiers à détecter les signes précurseurs, et ils sont également bien placés pour les surveiller, gérer et contrôler. Dans certains pays, ils ont commencé à mener des évaluations des risques des espèces exotiques envahissantes, et à évaluer les utilisations possibles d’espèces arrivées récemment. Des exemples des actions menées par les peuples autochtones et les communautés locales sur le terrain et de leur engagement dans le cadre des instances politiques concernées sont présentés ci-dessous.

Surveillance communautaire des espèces exotiques envahissantes

De nombreux exemples montrent que les peuples autochtones et les communautés locales jouent un rôle important dans l’identification et la surveillance des espèces exotiques envahissantes. Par exemple :

  • en Sibérie et dans l’Arctique, les peuples autochtones et les communautés locales ont constaté une augmentation de l’apparition des tiques infectées par le virus de l’encéphalite à tiques et la borréliose à tiques (maladie de Lyme).7 La diffusion de ces tiques dans l’Arctique est associée à des hausses des températures dans les territoires du nord8
  • ; le peuple Guna du Panama a élaboré une carte participative des observations de poisson-lion dans les eaux marines de son littoral. Le poisson-lion est une espèce exotique envahissante qui est extrêmement néfaste pour les espèces halieutiques indigènes; ; il est par ailleurs toxique, et pose un risque pour la santé des Guna;9
  • les Māori à Aotearoa/Nouvelle-Zélande ont collaboré à la mise au point d’un cadre méthodologique fondé sur la culture pour la surveillance du dépérissement du kauri, qui est causé par une espèce exotique mortelle de type champignon.10
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Encadré 18 : Polina Shulbaeva, Centre de soutien des peuples autochtones du Nord

Les chenilles du bombyx du mûrier provoquent de graves dégâts aux conifères. Photo : Pavel Komogorov.
Silk moth caterpillars cause significant damage to conifers. Credit: Pavel Komogorov.

Étude de cas : surveillance autochtone des bombyx du mûrier dans l’Arctique et en Sibérie11

La surveillance autochtone a permis de constater une augmentation de la diffusion des espèces exotiques dans toute l’Arctique et la Sibérie. L’une de ces espèces est le bombyx du mûrier, l’un des insectes nuisibles les plus dangereux, qui se déplace actuellement vers le nord. Les vers à soie sont difficiles à trouver et la population autochtone joue un rôle crucial en alertant les autorités des nouvelles observations.

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Adaptations des peuples autochtones et des communautés locales : trouver de nouvelles utilisations pour les espèces exotiques envahissantes

Dans certains cas, les peuples autochtones et les communautés locales trouvent des utilisations aux espèces exotiques envahissantes et adaptent leurs modes de vie et leurs pratiques culturelles à ces espèces. On peut citer à titre d’exemple la jacinthe d’eau au Bénin (voir l’encadré 19), le crabe royal du Kamchatka sur la côte arctique de la Russie et de la Norvège,12 qui fait désormais partie de l’alimentation de la population locale, le typha en Amérique du Nord, utilisé tant pour l’alimentation que pour se chauffer, comme substitut du bois,13 et le chat haret en Australie, géré par les communautés aborigènes pour l’alimentation et comme source de gain.14 La récolte des espèces exotiques envahissantes en vue de leur utilisation peut faire partie intégrante de mécanismes de contrôle, contribuant ainsi à protéger les espèces indigènes contre les effets des espèces exotiques envahissantes.15

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Encadré 19 : Patrice Sagbo, Actions pour le Développement Durable, Bénin

Nettoyage du lac pour éliminer les jacinthes d’eau. Photo : © Sébastien Roux/Reporterre.
Clearing water hyacinth from the lake. Credit: © Sébastien Roux/Reporterre.

Étude de cas : trouver des utilisations alternatives aux espèces envahissantes : la jacinthe d’eau au Bénin

Originaire d’Amérique du Sud, la jacinthe d’eau (Eichhornia crassipes) a causé des problèmes aux communautés lacustres locales et à l’environnement dans toute l’Afrique de l’Est. Au Bénin, elle rend les déplacements en canoë difficiles, et affecte les moyens de subsistance des communautés locales de pêcheurs. Au cours des dernières années, les communautés locales, en particulier les femmes, ont géré cette espèce envahissante en la récoltant pour l’utiliser comme composte et matériau pour l’artisanat.

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Travelling by canoe—an important way for local communities to get around—is impeded by the rapid growth of water hyacinth. Credit: Beata Tabak.
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Les déplacements en canoë, un important moyen de transport pour les communautés locales, sont entravés par la croissance rapide de la jacinthe d’eau. Photo : Beata Tabak.
Collaboration avec les gouvernements et les scientifiques pour gérer et contrôler les espèces exotiques envahissantes

De nombreux peuples autochtones et communautés locales gèrent et contrôlent activement les espèces exotiques envahissantes sur leurs terres, seuls ou en collaboration avec des scientifiques :

  • les peuples autochtones et communautés locales de différentes régions du monde utilisent le brûlage contrôlé traditionnel, qui détruit les espèces de mauvaises herbes envahissantes, y compris leurs graines, et permet aux espèces indigènes qui se sont adaptées au feu de se régénérer et de se rétablir ;
  • dans le Queensland, en Australie, des gardes fauniques autochtones travaillent aux côtés d’ONG et du gouvernement depuis 2014 pour détecter, surveiller et contrôler les infestations de corrosol des marais dans l’Aire autochtone protégée du Kuku Yalanji oriental ;16
  • au Canada, des espèces exotiques envahissantes sont gérées conjointement par le Conseil de la Nation Haida et le gouvernement du Canada sur terre et en mer ; cela a permis d’éradiquer le rat d’Amérique du Nord ;17
  • les peuples autochtones et les communautés locales collaborent avec le Secrétariat du Programme régional océanien de l’environnement pour prévenir, contrôler et gérer des espèces exotiques envahissantes dans les îles du Pacifique, avec le soutien du Fonds pour l’environnement mondial. Les espèces exotiques envahissantes sont la cause la plus importante d’extinction des espèces endémiques dans la région, et leur gestion est un coût nécessaire du commerce et du transport entre les îles. Une stratégie à l’échelle du Pacifique a été élaborée, elle comprend des ressources pour promouvoir les connaissances, les comptes rendus et la formation, ainsi que la gestion des espèces exotiques envahissantes dans les îles.18

Des approches collaboratives à la gestion et au contrôle sont particulièrement utiles puisqu’elles donnent lieu à une approche plus holistique au suivi et à la gestion, ainsi qu’à l’élaboration d’approches innovantes. Elles peuvent également mener à une meilleure compréhension réciproque et à un renforcement des capacités.

Dans certains cas, les peuples autochtones et les communautés locales ont également pris des mesures pour éliminer les espèces exotiques qu’ils avaient été encouragés à introduire, mais dont ils ont réalisé par la suite qu’elles étaient néfastes pour l’environnement. L’encadré 20 détaille un cas de ce type aux Philippines.

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Étude de cas : Venecio Lingbawan, Association des agriculteurs autochtones de Guinaang, Pasil et Florence Daguitan, Tebtebba Foundation

Un gmelina. Photo : pisitpong2017.
A gmelina tree. Credit: pisitpong2017.

Étude de cas : contrôle du gmelina envahissant et rétablissement de la diversité biologique à Kalinga, Philippines

Venecio Lingbawan, Association des agriculteurs autochtones de Guinaang, Pasil et Florence Daguitan, Tebtebba Foundation Dans les années 1990, le gmelina (Gmelina arborea), un arbre, a été vanté par le gouvernement (Département de l’environnement et des ressources naturelles) sur notre territoire de Guinaang Pasil, à Kalinga. Il a dit que sa croissance était rapide, et que son bois pouvait être exploité après 10 ans.

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A settlement and rice terraces in Kalinga province. Credit: Jazel Mae Caboteja
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Établissement et rizières en terrasse dans la province de Kalinga, aux Philippines. Photo : Jazel Mae Caboteja.
Participation des peuples autochtones et des communautés locales à des instances politiques

Les peuples autochtones et les communautés locales participent à des processus politiques mondiaux portant sur les espèces exotiques envahissantes, et participent également aux politiques et mesures de mise en œuvre à l’échelon national dans plusieurs pays :

  • dans certains pays, les peuples autochtones et les communautés locales participent à l’élaboration d’inventaires nationaux et à des systèmes de surveillance des espèces exotiques envahissantes. En Norvège par exemple, les Saami travaillent aux côtés du gouvernement et d’ONG pour obtenir des données nationales sur les espèces exotiques envahissantes. Le Norwegian Biodiversity Information Centre intègre les savoirs traditionnels du peuple Saami ;
  • en décembre 2019, des peuples autochtones et des communautés locales ont participé à tous les effets à une réunion du Groupe spécial d’experts techniques sur les espèces exotiques envahissantes de la CDB des Nations Unies, qui a progressé dans l’élaboration de recommandations et orientations techniques pour la gestion des espèces exotiques envahissantes ;
  • la participation pleine et effective des peuples autochtones et des communautés locales est attendue dans l’évaluation des espèces exotiques envahissantes par la Plateforme intergouvernementale science-politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), qui aura lieu entre 2019 et 2023. L’évaluation inclura des informations sur les ripostes des peuples autochtones et des communautés locales face aux espèces exotiques envahissantes et sur leurs stratégies d’adaptation et de gestion ;
  • l’IPBES a établi un groupe de travail sur les savoirs autochtones et locaux. Elle reconnaît par ailleurs les peuples autochtones et les communautés locales, qui peuvent apporter des contributions en tant qu’auteurs, réviseurs ou participants à des ateliers et processus de révision, et qui peuvent être inclus comme ressources et sources d’informations. Les avantages pour les peuples autochtones et les communautés locales doivent être justes, équitables et se concrétiser, afin que leur contribution soit reconnue. Le consentement libre, préalable et éclairé s’applique également, et est central à la collaboration de l’IPBES avec les peuples autochtones et les communautés locales ;
  • malgré ce qui précède, la reconnaissance du rôle des peuples autochtones et des communautés locales dans le cadre du Global Register of Introduced and Invasive Species (registre mondial des espèces introduites et envahissantes)19, qui compile des informations venant de plus de 190 pays, est très limitée.

Occasions et actions recommandées

  • Les peuples autochtones et les communautés locales devraient poursuivre les mesures adoptées et mettre en place des programmes de gestion des espèces exotiques envahissantes sur leurs territoires, dans le cadre de stratégies et plans d’actions pour la diversité biologique locale, en appliquant les savoirs traditionnels et la surveillance communautaire.
  • Les peuples autochtones et les communautés locales et leurs partenaires devraient faire connaître les systèmes communautaires de surveillance et d’information (CBMIS) aux gouvernements et aux professionnels de la gestion des ressources naturelles.
  • Les gouvernements et les autres acteurs concernés devraient accroître les soutiens financier, technique et autres types de soutien, pour développer les systèmes communautaires de surveillance et d’information des espèces exotiques envahissantes, et en faveur de programmes pour atténuer les effets des espèces envahissantes sur les peuples autochtones et les communautés locales.
  • Les gouvernements et les institutions nationales et internationales concernées, en partenariat avec les peuples autochtones et les communautés locales, devraient élaborer et consolider différents systèmes de surveillance et de riposte fondés sur des preuves face aux espèces envahissantes, en intégrant les savoirs traditionnels des peuples autochtones ainsi que des mécanismes de réaction immédiate, le cas échéant.
  • Les institutions, les départements des gouvernements, les universités, les centres de recherche et les ONG qui traitent des questions relatives aux ressources naturelles devraient élaborer des programmes bidirectionnels de transfert des compétences afin de promouvoir le renforcement des capacités et l’apprentissage réciproque entre les peuples autochtones et les communautés locales, et les scientifiques.

Ressources essentielles

References

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  2. Centre for Agriculture and Bioscience International (n.d) Impacts: Discover the economic, social and environmental impacts of invasive species.Centre for Agriculture and Bioscience International. Disponible sur : https://www.invasive-species.org/impacts/.

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  3. Stave, K., Yemer, G. G., Aynalem, S. (éd.) (2017) Social and ecological system dynamics: Characteristics, trends and integration in the Lake Tana Basin, Ethiopia. Springer International Publishing.
  4. Rwomushana, I., Bateman, M., Beale, T., Beseh, P., Cameron, K., Chiluba, M., Clottey, V., Davis, T., Day, R., Early, R., Godwin, J., González-Moreno, P., Kansiime, M., Kenis, M., Makale, F., Idah, M., Murphy, S., Nunda, W., Phiri, N. et Tambo, J. (2018). Fall armyworm: impacts and implications for Africa: Evidence Note Update, octobre 2018. Centre for Agricultural Bioscience International.
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  8. Tokarevich, N., Tronin, A., Gnativ, B., Revich, B., Blinova, O. et Evengard, B. (2017). « Impact of air temperature variation on the ixodid ticks habitat and tick-borne encephalitis incidence in the Russian Arctic: the case of the Komi Republic ». International Journal of Circumpolar Health, 76(1). Disponible sur : https://doi.org/10.1080/22423982.2017.1298882
  9. Forest Peoples Programme, Forum international des peuples autochtones sur la biodiversité et Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (2016) Perspectives locales de la diversité biologique. Contributions des peuples autochtones et des communautés locales à la mise en œuvre du Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020. Complément à la quatrième édition des Perspectives mondiales de la diversité biologique. Moreton-in-Marsh, Angleterre. Disponible sur : https://www.cbd.int/gbo/gbo4/publication/lbo-en.pdf
  10. Forest Peoples Programme, Forum international des peuples autochtones sur la biodiversité et Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (2016) Perspectives locales de la diversité biologique. Contributions des peuples autochtones et des communautés locales à la mise en œuvre du Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020. Complément à la quatrième édition des Perspectives mondiales de la diversité biologique. Moreton-in-Marsh, Angleterre. Disponible sur : https://www.cbd.int/gbo/gbo4/publication/lbo-en.pdf
  11. Pour plus d’informations sur ce cas, veuillez consulter : Ministère des ressources naturelles et de l’environnement de la Fédération de Russie (n.d.) The statute on the Ministry of Natural Resources and Environment of the Russian Federation: General provisions. Disponible sur : http://www.mnr.gov.ru/en/
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