Objectif 6 : gestion durable des ressources aquatiques vivantes

D’ici à 2020, tous les stocks de poissons et d’invertébrés et plantes aquatiques sont gérés et récoltés d’une manière durable, légale et en appliquant des approches fondées sur les écosystèmes, de telle sorte que la surpêche soit évitée, que des plans et des mesures de récupération soient en place pour toutes les espèces épuisées, que les pêcheries n’aient pas d’impacts négatifs marqués sur les espèces menacées et les écosystèmes vulnérables, et que l’impact de la pêche sur les stocks, les espèces et les écosystèmes reste dans des limites écologiques sûres.

Messages principaux

  • Au niveau mondial, la pêche en mer et la pêche continentale à petite échelle emploient plus de 90 pour cent des pêcheurs et travailleurs de la pêche et représentent près de 50 pour cent des prises totales de poisson.
  • La pêche à petite échelle comporte moins de prises accessoires de petits poissons, utilise moins de matériel destructeur, et consomme moins de carburant que la pêche industrielle.
  • Malgré les éléments qui montrent que la gouvernance communautaire des ressources peut réduire ou inverser la dégradation, les rôles des peuples autochtones et des communautés locales continuent d’être sous-évalués et marginalisés.
  • Une transformation radicale de la gouvernance, qui protège les droits et les pratiques coutumières des peuples autochtones et des communautés locales et promeut la gestion partagée des ressources par des petits pêcheurs, est nécessaire pour préserver et restaurer les stocks de poissons et d’invertébrés et les plantes aquatiques.

Signification de l’objectif 6 pour les peuples autochtones et les communautés locales

Environ un tiers des stocks de poissons en mer sont surpêchés, et la part des stocks de poissons en mer et sur les continents qui sont exploités de manière non durable ne cesse d’augmenter,1 et ce malgré le fait qu’un pourcentage croissant de la pêche en mer, qui représente environ 15 pour cent des prises de poissons de mer sauvages, est certifié en vertu d’une norme qui a accompli des progrès en termes de gestion durable.2 Une attention moindre a été accordée à la pêche en eau douce, qui est significative et représente environ 40 pour cent de tous les poissons destinés à la consommation humaine.

The community fishing area of Kampung Melangkap Tiong. Credit: Alice Mathew.
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Zone de pêche communautaire de Kampung Melangkap Tiong. Photo : Alice Mathew.

La pêche non durable, en particulier la pêche industrielle, menace sérieusement la biodiversité marine et côtière, et menace donc la sécurité alimentaire et les modes de vie des peuples autochtones et des communautés locales, notamment des plus de 800 millions de personnes à travers le monde qui dépendent de la pêche à petite échelle pour leur alimentation et leurs moyens de subsistance.3

La pêche à petite échelle tend à être plus durable parce que les prises accessoires de petits poissons sont moindres, parce qu’elle utilise du matériel moins destructeur et consomme moins de carburant.4 Néanmoins, l’échelle de ses contributions et son rôle potentiel dans la pêche durable au niveau mondial est insuffisamment reconnu et soutenu, et les petits pêcheurs continuent d’être marginalisés, en particulier lorsqu’ils font face à la pêche à grande échelle, aux industries côtières et se trouvant en amont, aux projets d’assèchement, aux ports et aux barrages.5

La pêche à petite échelle représente près de 50 pour cent des prises globales de poissons, dont la presque totalité est destinée à la consommation humaine directe. Ce secteur emploie plus de 90 pour cent des pêcheurs et des travailleurs de la pêche du monde.6

Les femmes représentent 14 pour cent des pêcheurs et occupent 60 à 90 pour cent des emplois liés à la transformation du poisson,7 , et leur contribution à la nutrition de plus de trois milliards de personnes est essentielle. Les femmes sont cependant fréquemment exclues des processus de consultation de l’industrie dominante de la pêche et restent vulnérables à la marginalisation, à la pauvreté et à des droits aux ressources non garantis.8

Afin d’accomplir des progrès dans la réalisation de l’objectif 6 et des ODD, il est impératif que le rôle central des petits pêcheurs, y compris des peuples autochtones, des communautés locales et des femmes, dans la gestion durable des ressources aquatiques soit reconnu.

Contributions et expériences des peuples autochtones et des communautés locales relatives à l’objectif 6

Les contributions des peuples autochtones et des communautés locales à l’objectif 6 se développent, grâce au renouveau et au renforcement des pratiques coutumières durables, à la collaboration et à des systèmes de gouvernance partagée avec des scientifiques et des institutions publiques, et aux progrès dans la reconnaissance des droits et des intérêts des petits pêcheurs.

  • Dans la région Asie-Pacifique, un réseau très actif de zones marines gérées localement (ZMGL) a émergé. Une ZGML est définie comme « une zone d’eaux littorales activement gérée dans un contexte de pratiques ‘locales’ par des communautés et/ou familles résidentes, ou gérée collectivement tant par des communautés résidentes que par des représentants des autorités locales situées à proximité immédiate ». Généralement, cela implique la création de zones d’exclusion de pêche (aires marines communautaires protégées) et des restrictions au matériel de pêche, aux espèces ou aux saisons, afin d’améliorer la durabilité ou d’augmenter les rendements globaux.
  • Au Costa Rica, les zones de pêche en mer responsables (ZPMR) adoptent une approche similaire.9 Dans une ZPMR, le gouvernement et les communautés locales de pêcheurs collaborent pour convenir de règles et de décisions en matière de pêche responsable, et pour élaborer ensemble un plan de gestion de la pêche. La première ZPMR fut reconnue en 2009. En 2019, onze ZPMR étaient formellement reconnues, et deux demandes supplémentaires avaient été déposées. Toutes les ZPMR sont liées au sein d’un réseau national, qui vise à mettre en œuvre les Directives volontaires visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale dans le contexte de la sécurité alimentaire et de l’éradication de la pauvreté de la FAO (les Directives SSF).10. Le réseau facilite également le partage d’expériences et des enseignements tirés, il surveille et promeut la production de connaissances qui incluent tant les savoirs traditionnels que les savoirs scientifiques, et applique une approche fondée sur les droits humains à la conservation marine.
  • À Zanzibar, le village de Kukuu sur l’île de Pemba est l’un des nombreux villages à avoir instauré une zone d’exclusion de pêche permanente au sein d’une zone plus vaste soumise à une interdiction temporaire de la pêche, qui fait à son tour partie des 1 000 km de la Zone de conservation du détroit de Pemba. Ces mesures sont conçues pour protéger la pêche au poulpe lucrative des villageois et pour garantir une utilisation durable, et sont soutenues par le réseau Mwambao Coastal Community Network (une ONG locale).11 Mwambao collabore avec le gouvernement en vue d’améliorer la gestion de la pêche et assurer l’avenir de la population locale et de la riche diversité biologique de la zone, qui comprend des mangroves, des herbiers marins et un récif corallien. L’organisation a joué un rôle essentiel dans l’introduction et la facilitation de la mise en œuvre des Directives SSF en Tanzanie.12
  • À Madagascar, depuis 2015, Fanamby (une ONG qui collabore avec des organisations communautaires locales) surveille la zone marine protégée de Loky Manambato, qui compte 15 000 hectares de récifs coralliens et huit archipels. Dix gardes des communautés locales patrouillent en mer toute l’année afin de s’assurer que les périodes de fermeture saisonnière et les principales zones marines protégées sont respectées. En 2018, 400 pêcheurs de quatre sites villageois pilotes ont entamé une surveillance de leurs prises de poissons et de poulpe. Ces pêcheurs sont membres de cinq associations, toutes impliquées dans l’élaboration des Dina(des lois communautaires locales reconnues au niveau national).13
An octopus hunter searches for octopus in the clear waters of the lagoon off Bwejuu in Zanzibar, Tanzania. Credit: Tommy Trenchard.
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Un pêcheur de poulpe cherche des poulpes dans les eaux claires du lagon situé près de Bwejuu à Zanzibar, en Tanzanie. Photo : Tommy Trenchard.

Les peuples autochtones et les communautés locales contribuent également à la gestion durable de la pêche et d’autres ressources aquatiques dans les eaux continentales, telles que rivières, lacs et ruisseaux. Par exemple :

  • au Cambodge, plus de 500 institutions de pêche des communautés couvrent une zone de plus de 850 000 hectares et comptent quelques 188 000 membres, dont plus de 61 000 femmes. L’enregistrement des institutions de pêche des communautés exige l’élaboration de règles et règlements internes basés sur un calcul des rendements durables ; en 2012, une évaluation de 450 institutions de pêche des communautés faisait état de stocks de poissons très abondants et d’avantages concrets pour la population locale en termes d’amélioration des niveaux de vie;14
  • au Népal, les peuples autochtones kirant protègent les lacs et les marécages en mettant l’accent sur la langue, et les valeurs culturelles, religieuses et spirituelles.15 La protection du lac sacré Shalpa Pokhari dans la province de Bhojpur, qui bénéficie d’une approche comprenant plusieurs parties prenantes, est basée sur un patrimoine ancien immatériel qui met l’accent sur les aspects spirituels des différents habitats, y compris des oiseaux, des grenouilles et de la faune des marécages dans le grand « paysage sacré de l’Himalaya » ;16
  • en Indonésie, Sasiest un système traditionnel de conservation et un concept de gestion des ressources vieux de 400 ans appliqué aux ressources terrestres et aquatiques ; il est efficace dans la régulation de l’utilisation des ressources dans les communautés autochtones, et pour la résolution de conflits et la protection de groupes vulnérables tels que femmes et enfants, et en particulier les veuves et les orphelins. Dans la communauté haruku où Sasi a été utilisé, des règlements communautaires ont été instaurés pour appliquer les lois coutumières et les savoirs traditionnels pour une utilisation plus durable des ressources naturelles et des terres détenues par la communauté, y compris des eaux intérieures et côtières, ainsi que pour protéger avec succès le territoire de la communauté au moyen d’une action collective et unie contre des projets de développement promus par de puissants acteurs extérieurs;17
  • dans le Sabah, en Malaisie, le système coutumier tagal, un système durable pour la pêche continentale, a obtenu il y a quelques années la reconnaissance du gouvernement (voir l’encadré 10).
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Encadré 10 : Alice Mathew et Jawatankuasa BioBudaya Melangkap

Étude de cas : le système communautaire tagaldans le Sabah, en Malaisie

Tagal signifie interdiction dans la langue susun, et est pratiqué par les peuples autochtones du Sabah depuis de nombreuses générations. Il implique des responsabilités et une gestion partagées, non seulement pour les rivières, mais aussi pour d’autres ressources naturelles. Ce concept traditionnel a été adopté par le Département de la pêche du Sabah, et environ 400 systèmes de gestion fluviale partagée ont désormais appliqué le concept de tagal.

— Lire l’étude de cas complète
A child plays with fish in Sabah. The Melangkap community protocol has been used to establish equal sharing of benefits from ecotourism. Credit: Lano Lan.
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Un enfant joue avec du poisson dans le Sabah. Le protocole communautaire de Melangkap a été employé pour établir un partage équitable des avantages tirés de l’écotourisme. Photo : Lano Lan.

Dans certains cas, les peuples autochtones et les communautés locales combattent le déclin de la pêche et de la diversité biologique aquatique à l’aide d’une approche intégrée fondée sur les droits et l’écosystème. L’étude de cas concernant le nord-ouest du Pacifique aux États-Unis l’illustre particulièrement bien (voir l’encadré 11). Des projets des peuples autochtones et des communautés locales relatifs au saumon couronnés de succès ont également été signalés ailleurs, notamment dans l’Arctique finlandaise, où le peuple Saami réintroduit le saumon sauvage dans le fleuve Näätämö,18, et la péninsule de Kamchatka dans la Fédération de Russie (encadré 3).

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Encadré 11 : Preston Hardison, Tulalip Natural Resources Treaty Rights Office

En 2014, des tribus ont ouvert la voie au démantèlement du barrage du canyon de Glines sur la rivière Elwha, le plus grand barrage jamais démantelé aux États-Unis, et planchent sur le démantèlement d’autres barrages. Photo : J Daracunas.
In 2014, tribes led the way for dismantling the Glines Canyon Dam on the Elwha River, the largest dam removal in US history, and they are working to remove others. Credit: J Daracunas.

Étude de cas : des tribus combattent le déclin du saumon dans le nord-ouest du Pacifique aux États-Unis

Le saumon du Pacifique est une espèce qui revêt une importance culturelle fondamentale pour de nombreux peuples autochtones de la côte ouest du Canada et des États-Unis. Les saumons sont nos parents, ils sont centraux dans nos histoires, nos identités, nos récits, nos expressions, notre culture et nos économies. Nous les honorons chaque année avec la première cérémonie du saumon, lors de laquelle nous communiquons avec le peuple du saumon afin de renouveler nos relations.

— Lire l’étude de cas complète

Occasions et actions recommandées

  • Les pêcheurs des peuples autochtones et des communautés locales devraient continuer d’affirmer et renouveler leurs droits fonciers coutumiers et leurs relations aux eaux et aux ressources aquatiques vivantes, et étendre leurs contributions et solutions locales, régionales et mondiales pour des écosystèmes aquatiques durables.
  • Les gouvernements et tous les acteurs concernés devraient reconnaître formellement le régime foncier traditionnel et les droits coutumiers aux ressources aquatiques des pêcheurs des peuples autochtones et des communautés locales de toute urgence, conformément à une approche à la gestion et à la conservation de la pêche fondée sur les droits humains, notamment à travers l’intensification de la mise en œuvre des Directives volontaires visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale de la FAO (Directives SSF).
  • Les gouvernements devraient réformer les politiques et la loi, avec la participation pleine et effective des peuples autochtones et des communautés locales, afin de reconnaître et soutenir leur rôle dans la pêche durable et dans la gestion des ressources aquatiques, et accorder aux pêcheurs des peuples autochtones et des communautés locales un accès préférentiel à la pêche dans les eaux relevant de la juridiction nationale. Cela implique également de reconnaître et appuyer le rôle des femmes et des jeunes.
  • Les gouvernements et les acteurs concernés devraient mettre pleinement en œuvre l’approche écosystémique, en s’arrêtant sur les liens entre écosystèmes terrestres et marins et les synergies entre les ressources aquatiques durables et les ODD.
  • Les gouvernements devraient réduire les subventions qui contribuent à la surpêche et à la surcapacité, et réaffecter les investissements à la pêche durable à petite échelle et aux zones aquatiques gérées et conservées par les communautés.
Indigenous Moken children swimming off the coast of Mu Ko Surin island, Thailand. Credit: Andrew Testa.
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Enfants autochtones moken nageant le long de la côte de l’île de Mu Ko Surin, Thaïlande. Photo : Andrew Testa.

Ressources essentielles

References

  1. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (2019) Suivi des progrès accomplis dans le cadre des indicateurs des ODD liés à l’alimentation et à l’agriculture. Rome : Organisation pour l’alimentation et l’agriculture. Disponible sur : http://www.fao.org/sdg-progress-report/fr/

    ETC Group (2017) Who will feed us? The Industrial Food Chain vs. The Peasant Food Web, 3e éditon.. ETC Group. Disponible sur : http://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/files/etc-whowillfeedus-english-webshare.pdf
  2. Convention sur la diversité biologique (2020) Perspectives mondiales de la diversité biologique 5. Montréal : Convention sur la diversité biologique.
  3. Pedersen, C., Feodoroff, T., Reuter, R., Franco, J., Buxton, N., Barbesgaard, M. C. et Vervest, P. (2014). The global ocean grab: A primer. Divers : Transnational Institute, Argrarian Justice Programme, Masifundise Development Trust et Afrika Kontakt avec le World Forum of Fisher Peoples. Disponible sur : https://www.tni.org/files/download/the_global_ocean_grab.pdf

    McCauley, D. J., Pinsky, M. L., Palumbi, S. R., Estes, J. A., Joyce, F. H. et Warner, R. R. (2015) « Marine defaunation: Animal loss in the global ocean », Science347(6219).
  4. Balvanera, P., Pfaff A. et al. (Projet) « Chapter 2: Status and trends; indirect and direct drivers of change », in The Global Assessment Report on Biodiversity And Ecosystem Services. Bonn: IPBES.
  5. Balvanera, P., Pfaff A. et al. (Projet) « Chapter 2: Status and trends; indirect and direct drivers of change », in The Global Assessment Report on Biodiversity And Ecosystem Services. Bonn: IPBES.

    Collectif international de soutien aux travailleurs de la pêche (n.d.) About ICSF.Chennai et Amsterdam : Collectif international de soutien aux travailleurs de la pêche. Disponible sur : https://www.icsf.net/en/page/588-About%20ICSF.html
  6. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (2014) La situation mondiale des pêches et de l’aquaculture : Possibilités et défis. Rome : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Disponible sur : http://www.fao.org/3/i3720f/i3720f.pdf

    Comité de la sécurité alimentaire mondiale et Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (2012) Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale.Rome : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Disponible sur : http://www.fao.org/3/i2801f/i2801f.pdf
  7. Monfort, M. C. (2015) The role of women in the seafood industry. Rome : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Disponible sur : http://www.fao.org/3/a-bc014e.pdf
  8. Harper, S., Zeller, D., Hauzer, M. Pauly, D. et Sumaila, U. R. (2013) « Women and fisheries: Contribution to food security and local economies », Marine Policy 39, pp. 56-63. Disponible sur : https://doi.org/10.1016/j.marpol.2012.10.018
  9. Une zone de pêche en mer responsable (ZPMR) est définie comme : « Une zone avec des caractéristiques biologiques, socioculturelles ou de pêche importantes, délimitée par des coordonnées géographiques et d’autres moyens, où les activités de pêche sont régulées de manière à garantir la durabilité à long terme de la pêche, et où INCOPESCA peut compter sur le soutien des communautés côtières et/ou d’autres institutions pour la conservation, l’utilisation et la gestion de la pêche ».Décret n° 35502-MAG (2009), art. 1a., El DE Presidente La República Y El Ministro De Agricultura Y Ganadería (2018) DECRETO No 35502-MAG. Disponible sur : https://www.cbd.int/doc/c/355d/0a41/eebcef42eca5b780744a7fc3/mcb-em-2018-01-costarica-submission3-es.pdf
  10. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (2015) Directives volontaires visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale dans le contexte de la sécurité alimentaire et de l’éradication de la pauvreté. Rome : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Disponible sur : http://www.fao.org/3/i4356fr/I4356FR.pdf
  11. Slade, L. (2018) « Mwambao Coastal Community Network », Samudra.79, p.50, International Collective in Support of Fishworkers (ICSF) Trust. Disponible sur : https://www.icsf.net/images/samudra/pdf/english/issue_79/269_Samudra_79_August_2018.pdf
  12. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (2015) Directives volontaires visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale dans le contexte de la sécurité alimentaire et de l’éradication de la pauvreté. Rome : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Disponible sur : http://www.fao.org/3/i4356fr/I4356FR.pdf
  13. Fanamby (2019) Annual report for 2018 for project ‘Promoting Diverse Cultural Values of Biodiversity and Ecosystem Services’. Antananarivo : Fanamby.
  14. Kurien, J. (2019) Cambodia – fishery rights: From individual rights to community commons. Samudra Report 80. Chennai et Amsterdam : Collectif international de soutien aux travailleurs de la pêche. Disponible sur : http://aquaticcommons.org/26123/
  15. Rai 2018, peuples autochtones et communautés locales. In 25 years of achievements on biodiversity conservation in Nepal. Gouvernement du Népal, Ministère des forêts, de la conservation des sols et de l’environnement.
  16. Rai, K. (2005) Culture, Religious and Spiritual Values of Salpa Pokahri. Département des parcs nationaux et de la conservation de la vie sauvage, Ministère des forêts et de l’environnement, Gouvernement du Népal et Fonds mondial pour la nature Népal.

    Dhakal, M., Lamichhane, D., Ghimire, M. D., Poudyal, A., Uprety, Y., Svich, T., Pandey, M. (éd.) (2018) 25 Years of Achievements on Biodiversity Conservation in Nepal. Division de l’environnement et de la diversité biologique, Ministère des forêts et de l’environnement, Gouvernement du Népal. Disponible sur : http://mofe.gov.np/downloadsdetail/6/2018/67362203/
  17. Hong, H., Xiuping, M. & Kissya, E. avec Yanes. (2010) Indigenous knowledge and customary law in natural resource management: Experiences in Yunnan, China and Haruku, Indonesia. Asia Indigenous Peoples Pact Foundation.

    Voir également : Coalition internationale pour l’accès à la terre et AMAN (n.d.) Sasi, a traditional natural resource conservation and management system. Rome et Jakarta : Coalition internationale pour l’accès à la terre et AMAN. Disponible sur : https://d3o3cb4w253x5q.cloudfront.net/media/documents/ILC_Case_Study_0145__Indonesia_EN.pdf
  18. Quinn, E. (2019) « What a Saami-led project in Arctic Finland can teach us about indigenous science ». Montréal : Eye on the Arctic. Disponible sur : https://www.rcinet.ca/eye-on-the-arctic/2019/02/11/what-a-saami-led-project-in-arctic-finland-can-teach-us-about-indigenous-science/