Objectif 18 : connaissances traditionnelles et utilisation coutumière durable

D’ici à 2020, les connaissances, innovations et pratiques traditionnelles des communautés autochtones et locales qui présentent un intérêt pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique, ainsi que leur utilisation coutumière durable, sont respectées, sous réserve des dispositions de la législation nationale et des obligations internationales en vigueur, et sont pleinement intégrées et prises en compte dans le cadre de l’application de la Convention, avec la participation entière et effective des communautés autochtones et locales, à tous les niveaux pertinents.

Messages principaux

  • L’objectif 18 d’Aichi pour la diversité biologique n’a pas été atteint. Le mépris persistant des contributions primordiales des peuples autochtones et des communautés locales à la conservation de la diversité biologique et à l’utilisation durable constitue l’une des grandes occasions manquées de la Décennie des Nations Unies pour la diversité biologique 2011-2020.
  • Les savoirs traditionnels et les pratiques d’utilisation coutumière durable des peuples autochtones et des communautés locales contribuent à faire progresser la mise en œuvre de nombreux objectifs d’Aichi pour la diversité biologique, mais leur prise en compte fragmentée dans les stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB) empêche les actions collectives des peuples autochtones et des communautés locales de déployer toute leur puissance et leur potentiel. Ce manquement a affecté la sous-réalisation de l’ensemble des 20 objectifs d’Aichi pour la diversité biologique, et des enseignements fondamentaux doivent encore en être tirés afin d’assurer l’avenir de la nature et des cultures.
  • Certaines parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) se sont efforcées de combler cette lacune, mais sans référence aux indicateurs adoptés pour faire le suivi des progrès, et souvent sans mesures appropriées sur le terrain.
  • Le meilleur moyen de combler cette lacune dans la mise en œuvre et les comptes rendus est l’établissement de partenariats stratégiques avec les peuples autochtones et les communautés locales afin de leur donner davantage de moyens, et de renouveler leurs savoirs traditionnels et l’utilisation coutumière durable.
Women making crafts at a workshop using wood from a community-managed forest near Hetauda, Nepal. Credit: Claire Bracegirdle.
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Femmes fabriquant de l’artisanat dans un atelier local à l’aide du bois d’une forêt gérée par la communauté près de Hetauda, au Népal. Photo : Claire Bracegirdle.

Signification de l’objectif 18 pour les peuples autochtones et les communautés locales

La valeur des savoirs traditionnels et de l’utilisation coutumière durable pour la prévention de l’appauvrissement de la diversité biologique et de la dégradation de l’environnement et la lutte contre ces phénomènes est bien connue. Elle a récemment été directement signalée dans le résumé à l’intention des décideurs de l’évaluation mondiale 2019 de la diversité biologique et des services écosystémiques de l’IPBES :

« Reconnaître les savoirs, les innovations, les pratiques, les institutions et les valeurs des peuples autochtones et des communautés locales, et s’assurer de leur inclusion et participation à la gouvernance environnementale améliore souvent leur qualité de vie et la conservation, la restauration et l’utilisation durable de la nature, qui concernent l’ensemble de la société. La gouvernance, y compris les institutions coutumières et les systèmes de gestion et de co-gestion qui impliquent des peuples autochtones et des communautés locales, peut être un moyen efficace de préserver la nature et ses contributions à la population en intégrant des systèmes de gestion adaptés au niveau local et des savoirs autochtones et locaux. Les contributions positives des peuples autochtones et des communautés locales à la durabilité peuvent être promues par la reconnaissance nationale des droits fonciers, d’accès et des droits aux ressources, conformément à la législation nationale, l’application du consentement libre, préalable et éclairé, une meilleure collaboration, un partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation et des arrangements de co-gestion avec des communautés locales. »1

Suivi des progrès

Les quatre indicateurs convenus au niveau mondial pour l’objectif 18 sont :

  • les tendances de la diversité linguistique et le nombre de locuteurs des langues autochtones ;
  • les tendances en matière de changements dans l’utilisation des terres et du régime foncier sur les territoires traditionnels des communautés autochtones et locales ;
  • les tendances en matière de pratique des métiers traditionnels ;
  • les tendances en matière de respect des connaissances et des pratiques traditionnelles manifesté par l’intégration complète, la protection et la participation entière et effective des communautés autochtones et locales à la mise en œuvre du Plan stratégique à l’échelle nationale2

Toutefois, une première analyse des 150 sixièmes rapports nationaux présentés et analysés par le Secrétariat de la CDB jusqu’en mars 2020 indique que la plupart d’entre eux n’ont pas rendu compte spécifiquement de ces indicateurs (voir la figure 4 et la figure 5).

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Figure 5 : prise en compte des quatre indicateurs mondiaux de l’objectif 18 dans les 150 sixièmes rapports nationaux présentés au Secrétariat de la CDB, mars 2020

Figure 5: Reporting on Target 18’s four global indicators in the 150 sixth national reports submitted to the Secretariat of the CBD, March 2020
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Figure 6 : actions en matière de savoirs traditionnels et d’utilisation coutumière durable, telles qu’indiquées par 150 Parties à la CDB dans leurs sixièmes rapports nationaux à la CDB

Figure 6: Actions on traditional knowledge and customary sustainable use, as reported by 150 Parties to the CBD in their sixth national reports to the CBD
An indigenous Shan woman teaches her granddaughter how to make a bamboo fan near Hsipaw, Shan State, Myanmar. Credit: Ray Waddington.
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Une femme autochtone shan enseigne à sa petite-fille comment fabriquer un éventail en bambou près de Hsipaw, État de Shan, Myanmar. Photo : Ray Waddington.

Ainsi, tel que signalé par le Secrétariat de la CDB3 et l’IPBES4 (voir également le tableau 1), les informations à disposition sont insuffisantes pour évaluer adéquatement les progrès relatifs à l’objectif 18. Le suivi de la situation et des tendances en matière de résilience, de transmission et de renouveau des savoirs traditionnels et de l’utilisation coutumière durable est mieux effectué par les peuples autochtones et les communautés locales eux-mêmes, en tant que détenteurs de leurs propres savoirs et experts en la matière. L’insuffisance des informations met en évidence le défi consistant à établir des méthodes et processus appropriés et systématiques pour générer les données et les preuves pour ces indicateurs relatifs aux savoirs traditionnels et à l’utilisation coutumière durable, adoptés par les Parties à la CDB. Le changement dans l’utilisation des terres a été identifié dans l’évaluation mondiale 2019 de l’IPBES comme l’un des principaux facteurs de recul de la diversité biologique et de disparition des savoirs autochtones et locaux qui y est associée.5 Dans l’intervalle, un régime foncier sûr a été adopté comme indicateur en vertu des ODD pour s’attaquer à l’éradication de la pauvreté, qui affecte les femmes et les peuples autochtones et les communautés locales de manière disproportionnée.6 Les savoirs traditionnels et l’utilisation coutumière durable (y compris les indicateurs qui s’y rapportent), comme programme thématique transversal au cœur des négociations et de la contestation entre les Parties à la CDB et les peuples autochtones et communautés locales, englobent des questions telles que la reconnaissance juridique de leur identité et le régime foncier coutumier des terres et des territories, et les droits aux ressources.

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Tableau 1 : progrès dans la réalisation des Objectifs d’Aichi pour la diversité biologique

Table 1: Progress towards the Aichi Biodiversity Targets

Les scores sont basés sur une analyse quantitative des indicateurs, un examen systématique de la littérature, les cinquièmes Rapports nationaux à la CDB, et les informations disponibles sur les intentions déclarées des pays concernant la mise en œuvre d’actions supplémentaires d’ici 2020.

Les progrès dans la réalisation des éléments liés à la cible sont notés tel que suit :

Bon: tendances positives marquées à l’échelon mondial concernant les principaux aspects de l’élément.

Moyen: la tendance globale générale est positive, mais peu significative ou insuffisante, ou il peut y avoir des tendances positives significatives pour certains aspects de l’élément, mais peu ou pas de progrès pour d’autres, ou les tendances sont positives dans certaines régions géographiques, mais pas dans d’autres.

Mauvais: peu ou pas de progrès dans la réalisation de l’élément ou de changement, ou, malgré des réussites et des tendances positives aux niveaux local, national ou d’un cas pour certains aspects, la tendance globale générale présente peu de progrès, ou un recul.

Inconnu: informations insuffisantes pour noter les progrès.

Source : IPBES Global Assessment Report on Biodiversity and Ecosystem Services. Summary for Policymakers (2019)7

Sur une note plus positive, de manière générale le respect des différents systèmes et méthodes de savoirs a augmenté. Cela se reflète, à titre d’exemple, dans le cadre conceptuel et le programme de travail de l’IPBES, et dans l’initiative de cartographie des écosystèmes de données du Programme des Nations Unies pour le développement.8. . Néanmoins, ces évolutions progressives de la recherche et de la science ne se manifestent pas encore dans les politiques et la pratique aux niveaux national et infranational.

Contributions et expériences des peuples autochtones et des communautés locales relatives à l’objectif 18

Les peuples autochtones et les communautés locales ont mené de nombreuses initiatives concernant l’objectif 18, dont certaines sont décrites ci-dessous. À titre d’exemple, au Cameroun et en Tanzanie, ils surveillent les changements dans l’utilisation des terres et les garanties relatives au régime foncier. Au Japon et au Vietnam, ils donnent un nouveau dynamisme à la culture et à la langue, et au Nicaragua et en Hongrie, ils protègent et utilisent durablement les espèces et les écosystèmes, et protègent les métiers traditionnels, dont ils assurent le renouveau.

Négocier pour un régime foncier sûr au Cameroun et en Tanzanie

Au Sud du Cameroun, les communautés baka de Bemba I et Bemba II se sont lancées dans un processus de cartographie participatif pour documenter leur utilisation coutumière des ressources.9 Les cartes qu’ils ont dressées montrent combien les permis octroyés par le gouvernement pour des unités de gestion forestière et les licences pour l’exploration du calcaire chevauchent amplement leurs zones traditionnelles de chasse, sites sacrés, et les autres zones essentielles pour leur utilisation coutumière durable.

« Nous regrettons la perspective d’être expulsés de nos villages. Notre mode de vie sera affecté par cette cimenterie. Mais un homme baka peut-il dire non à la mise en œuvre d’un projet décidé par le gouvernement ? »

— Ewondji Bruno, Chef de Bemba II

En juillet 2019, Bemba I et Bemba II, avec les communautés voisines, ont utilisé leurs cartes lors d’une réunion avec le gouvernement local, et présenté les effets probables d’une cimenterie sur leurs vies. Les cartes ont eu un effet significatif sur les discussions, et la réunion s’est conclue en convenant qu’un dialogue plus approfondi était nécessaire, pour éviter d’éventuels effets négatifs pour les communautés forestières.

De même, en Tanzanie, les Hadzabe, une tribu de chasseurs-cueilleurs vieille de 10 000 ans, fut la première communauté autochtone à recevoir un Certificat de droit coutumier d’occupation en 2011. Le certificat est prévu par la loi foncière villageoise (Village Land Act) de 1999. Cela constitua une étape décisive. Les Hadzabe ont pu faire preuve d’influence grâce à une campagne historique associée à un programme innovant de compensation des émissions de carbone à travers REDD+, une surveillance communautaire, et une gouvernance inclusive.

Donner un nouveau dynamisme aux langues autochtones au Japon et au Vietnam

En avril 2019, au Japon, après des années de renouveau et de plaidoyer culturels des Ainu, un projet de loi reconnaissant officiellement les Ainu en tant que peuple autochtone et confirmant le soutien aux efforts pour faire renaître la culture ainu a été accepté. Ce processus remonte à la loi pour la promotion de la culture ainu et la diffusion d’informations concernant les traditions ainu de 1997. Depuis lors, différentes activités ont été menées pour faire renaître la langue ainu, qui est considérée comme essentielle pour l’expression du patrimoine ainu10

« Moi-même je ne parlais pas [the Ainu language][la langue ainu] systématiquement, parce que ce n’était pas encouragé, mais j’ai été surprise de constater que je me rappelais de la langue… Quand j’étais jeune, je pensais que l’ainu était inférieur au vu de la discrimination. Mais maintenant, je pense qu’il était bon pour moi d’avoir acquis la langue sans le savoir. »

— Mutsuko Nakamoto, écrivaine ainu

Au Vietnam, le gouvernement a formellement reconnu les langues traditionnelles malgré l’absence de reconnaissance juridique des peuples autochtones. Le travail du Réseau vietnamien des savoirs autochtones (VTIK), en collaboration avec le Centre pour le développement durable dans les zones montagneuses11, a mené à des engagements de la part du gouvernement pour reconnaître et enseigner les langues mong, thaï et dao et, en mars 2016, le Ministère de la culture, du sport et du tourisme a remis aux membres de VTIK à Son La un certificat reconnaissant l’écriture thaï comme héritage immatériel national.

Trois exemples locaux complètent les efforts mondiaux pour conserver les langues autochtones et leur donner un nouveau dynamisme. En 2016, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2019 Année internationale des langues autochtones. Sous la coordination de l’UNESCO, une foule d’activités et d’actions ont eu lieu en 2019, pour aboutir à la proclamation de la Décennie internationale des langues autochtones (2022–2032) par l’Assemblée générale des Nations Unies le 18 décembre 2019. 12 En 2020, l’UNESCO prévoit de lancer une plateforme en ligne pour l’Atlas mondial des langues, un recueil de diversité linguistique et de multilinguisme. La Décennie internationale des langues autochtones devrait contribuer à une approche holistique à la diversité biologique et culturelle.

Protection des métiers traditionnels et de l’utilisation coutumière durable

Pour les peuples autochtones et les communautés locales, les savoirs traditionnels, l’utilisation coutumière durable et la conservation sont tous étroitement liés, tel que l’illustrent des études de cas au Nicaragua (voir l’encadré 41) et en Hongrie (voir l’encadré 42).

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Encadré 41 : Jadder Mendoza Lewis, Pueblos Indigena Miskitu, Centro de Estudios y Desarrollo de la Autonomía de la Fundación para la Autonomía y Desarrollo de la Costa Atlántica de Nicaragua

Étude de cas : utilisation durable et conservation de la tortue verte par le peuple autochtone Miskitu, au Nicaragua

Pour le peuple autochtone Miskitu, qui habite les côtes caribéennes du Nicaragua et du Honduras, la tortue verte (Chelonia mydas) est une ressource naturelle essentielle de ses systèmes alimentaire et spirituel et de ses efforts de conservation, elle représente un lien bioculturel qui dynamise les relations sociales, les savoirs traditionnels et les moyens de subsistance.

— Lire l’étude de cas complète
Miskitu fisherman with a turtle. In Nicaragua, the Miskitu have maintained the practices of the ancestral use of this resource. Credit: Paul Aguilar.
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Pêcheur miskitu avec une tortue. Au Nicaragua, les Miskitu ont conservé les pratiques d’utilisation ancestrale de cette ressource. Photo : Paul Aguilar.
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Encadré 42 : László Sáfián, berger, Hajdúsámson, Hongrie et Zsolt Molnár, ethnoécologiste, MTA, Hongrie

Étude de cas : les bergers traditionnels sont nécessaires pour protéger la diversité biologique des prairies riches en espèces d’Europe centrale

Les gens ne voient pas que nous les bergers travaillons pour la nature : nous gérons ses pâturages, nous gérons les mauvaises herbes, les buissons et les roseaux. Les gens pensent que toute cette diversité vient uniquement de la nature ; ils pensent que ces prairies survivraient sans les pâturages. Si les bergers disparaissent, la viande savoureuse disparaîtra également.

— Lire l’étude de cas complète
A herder watches over his flock. Credit: Abel Peter.
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Un berger surveille son troupeau. Photo : Abel Peter.

Occasions et actions recommandées

  • Les peuples autochtones et les communautés locales, y compris les anciens, les jeunes, les femmes et les hommes, devraient entamer et diriger un processus politique et technique sur les indicateurs pertinents relatifs à la diversité biologique et aux savoirs traditionnels, en examinant les méthodes, les outils et les mécanismes pour faire le suivi des progrès dans la mise en œuvre des stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité, ainsi que des engagements nationaux, régionaux et mondiaux en vertu de la stratégie pour la biodiversité pour l’après-2020.
  • Les gouvernements, en partenariat avec les peuples autochtones et les communautés locales, devraient adopter des politiques, lois et mécanismes propices, notamment des méthodes de surveillance et de compte rendu, pour respecter et intégrer pleinement les savoirs traditionnels, l’utilisation coutumière durable et le partage des avantages dans la mise en œuvre de la CDB aux niveaux national et infranational.
  • Les peuples autochtones et les communautés locales, les gouvernements et les autres acteurs devraient promouvoir des programmes qui favorisent les liens entre diversité biologique et culturelle, et qui développent des alliances nature-culture, et considérer ces programmes comme prioritaires.
  • Des partenariats stratégiques entre les peuples autochtones et les communautés locales, les gouvernements, les organisations internationales, la société civile, les ONG et d’autres acteurs devraient être établis pour soutenir les actions collectives des peuples autochtones et des communautés locales et leurs contributions dans le cadre de la stratégie mondiale de la biodiversité de l’après-2020.

Ressources essentielles

References

  1. IPBES (2019) Summary for policymakers of the global assessment on biodiversity and ecosystem services of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services. S. Díaz, J. Settele, E. S. Brondízio E.S., H. T. Ngo, M. Guèze, J. Agard, A. Arneth, P. Balvanera, K. A. Brauman, S. H. M. Butchart, K. M. A. Chan, L. A. Garibaldi, K. Ichii, J. Liu, S. M. Subramanian, G. F. Midgley, P. Miloslavich, Z. Molnár, D. Obura, A. Pfaff, S. Polasky, A. Purvis, J. Razzaque, B. Reyers, R. Roy Chowdhury, Y. J. Shin, I. J. Visseren-Hamakers, K. J. Willis, et C. N. Zayas (éd.). Bonn, Allemagne : IPBES. Disponible sur : https://doi.org/10.5281/zenodo.3553579
  2. Convention sur la diversité biologique (2016) Décisions XIII/28, Indicateurs pour le Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020 et les Objectifs d’Aichi pour la biodiversité, CBD/COP/DEC/XIII/28 (12 décembre 2016). Disponible sur : https://www.cbd.int/doc/decisions/cop-13/cop-13-dec-28-fr.pdf
  3. Convention sur la diversité biologique (2019) Éclairer les bases de données scientifiques et techniques du Cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020. Additif. Projet de résumé de la cinquième édition des perspectives mondiales de la diversité biologique à l’intention des décideurs. CBD/SBSTTA.23/2/Add.2. Montréal : Convention sur la diversité biologique.
  4. IPBES (2019) Summary for policymakers of the global assessment on biodiversity and ecosystem services of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services. S. Díaz, J. Settele, E. S. Brondízio E.S., H. T. Ngo, M. Guèze, J. Agard, A. Arneth, P. Balvanera, K. A. Brauman, S. H. M. Butchart, K. M. A. Chan, L. A. Garibaldi, K. Ichii, J. Liu, S. M. Subramanian, G. F. Midgley, P. Miloslavich, Z. Molnár, D. Obura, A. Pfaff, S. Polasky, A. Purvis, J. Razzaque, B. Reyers, R. Roy Chowdhury, Y. J. Shin, I. J. Visseren-Hamakers, K. J. Willis, et C. N. Zayas (éd.). Bonn, Allemagne : IPBES. Disponible sur : https://doi.org/10.5281/zenodo.3553579

    Voir la figure SPM 6, Résumé des progrès dans la réalisation des Objectifs d’Aichi pour la diversité biologique, dans : IPBES (2019) Summary for policymakers of the global assessment on biodiversity and ecosystem services of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services. S. Díaz, J. Settele, E. S. Brondízio E.S., H. T. Ngo, M. Guèze, J. Agard, A. Arneth, P. Balvanera, K. A. Brauman, S. H. M. Butchart, K. M. A. Chan, L. A. Garibaldi, K. Ichii, J. Liu, S. M. Subramanian, G. F. Midgley, P. Miloslavich, Z. Molnár, D. Obura, A. Pfaff, S. Polasky, A. Purvis, J. Razzaque, B. Reyers, R. Roy Chowdhury, Y. J. Shin, I. J. Visseren-Hamakers, K. J. Willis, et C. N. Zayas (éd.). Bonn, Allemagne : IPBES. Disponible sur : https://doi.org/10.5281/zenodo.3553579
  5. IPBES (2019) Summary for policymakers of the global assessment on biodiversity and ecosystem services of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services. S. Díaz, J. Settele, E. S. Brondízio E.S., H. T. Ngo, M. Guèze, J. Agard, A. Arneth, P. Balvanera, K. A. Brauman, S. H. M. Butchart, K. M. A. Chan, L. A. Garibaldi, K. Ichii, J. Liu, S. M. Subramanian, G. F. Midgley, P. Miloslavich, Z. Molnár, D. Obura, A. Pfaff, S. Polasky, A. Purvis, J. Razzaque, B. Reyers, R. Roy Chowdhury, Y. J. Shin, I. J. Visseren-Hamakers, K. J. Willis, et C. N. Zayas (éd.). Bonn, Allemagne : IPBES. Disponible sur : https://doi.org/10.5281/zenodo.3553579
  6. Résolution 71/313 de l’Assemblée générale, adoption du cadre mondial d’indicateurs, A/RES/71/313. Améliorations à apporter au cadre mondial d’indicateurs sur une base annuelle E/CN.3/2018/2 (Annexe II), E/CN.3/2019/2 (Annexe II), et modifications dans le cadre de l’examen complet 2020 (Annexe II) et amélioration sur une base annuelle (Annexe III) figurant dans le document E/CN.3/2020/2.
  7. IPBES (2019) Summary for policymakers of the global assessment on biodiversity and ecosystem services of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services. S. Díaz, J. Settele, E. S. Brondízio E.S., H. T. Ngo, M. Guèze, J. Agard, A. Arneth, P. Balvanera, K. A. Brauman, S. H. M. Butchart, K. M. A. Chan, L. A. Garibaldi, K. Ichii, J. Liu, S. M. Subramanian, G. F. Midgley, P. Miloslavich, Z. Molnár, D. Obura, A. Pfaff, S. Polasky, A. Purvis, J. Razzaque, B. Reyers, R. Roy Chowdhury, Y. J. Shin, I. J. Visseren-Hamakers, K. J. Willis, et C. N. Zayas (éd.). Bonn, Allemagne : IPBES. Disponible sur : https://doi.org/10.5281/zenodo.3553579
  8. Programme des Nations Unies pour le développement (n.d.) Data ecosystems for sustainable development: An assessment of six pilot countries. New York : Programme des Nations Unies pour le développement. Disponible sur : https://www.undp.org/content/dam/undp/library/Sustainable%20Development/Data%20Ecosystems%20for%20Sustainable%20Development.pdf
  9. Pour plus d’exemples de la cartographie communautaire, y compris un examen plus approfondi de l’importance de la cartographie communautaire pour traiter les changements dans l’utilisation des terres et les garanties en matière de régime foncier, voir l’Objectif 18 dans : Forest Peoples Programme, Forum international des peuples autochtones sur la biodiversité et Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (2016) Perspectives locales de la diversité biologique. Contributions des peuples autochtones et des communautés locales à la mise en œuvre du Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020. Complément à la quatrième édition des Perspectives mondiales de la diversité biologique. Moreton-in-Marsh, Angleterre. Disponible sur : https://www.cbd.int/gbo/gbo4/publication/lbo-en.pdf
  10. Sunuwar, D.K. (2020) « Ainu people reclaim their rights », Cultural Survival Quarterly Magazine 44(1).

    Hirano, K. (2002) « Efforts to preserve Ainu language gain momentum ». Japan Times. Tokyo : The Japan Times. Disponible sur : https://www.japantimes.co.jp/news/2002/06/15/national/efforts-to-preserve-ainu-language-gain-momentum/#.Xoip6dNKj0F
  11. Pour plus de renseignements concernant le Centre pour le développement durable dans les zones montagneuses, voir : https://www.iwgia.org/en/iwgia-partners/55-centre-for-sustainable-development-in-mountainous-areas-vietnam
  12. Résolution 74/135 de l’Assemblée générale, Droits des peuples autochtones, A/RES/74/135 (18 décembre 2019).